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Les organismes qui développent de plus en plus de conscience, quelque soit l’environnement dans lequel ils plongent et trouvent des solutions adaptatives, font appel à l’intelligence collective pour survivre. En ce sens la valeur de la conscience et son éveil permettent d’inventer de nouvelles solutions afin de subsister dans un environnement de plus en plus complexe, voir hostile.

La conscience humaine et individuelle ne semble pas capable d’aborder la conscience collective d’un groupe dans son ensemble. Eveiller son état de conscience individuelle, et donc, par voie de conséquence celle de l’ensemble, c’est donc entrer indirectement en contact avec la complexité du système et créer les conditions d’accueil d’une transformation de soi et de l’ensemble, en vue de s’adapter à l’environnement.

Une organisation collective ouvre à chacun des membres du système une multitude de possibilités. Dans un collectif, chaque membre, seul et responsable, doit prendre des décisions dans le champ infini de possibles et de choix. Le choix des décisions dépend sans en avoir conscience de l’intention collective et influence la finalité de l’ensemble. Cela advient bien souvent au-delà d’un raisonnement conscient.

Le processus de raisonnement, d’accès à la connaissance, se crée dans un espace conscient du cerveau, après une compétition acharnée des profondeurs entre les schémas mentaux individuels et collectifs représentatifs de la réalité. C’est la même chose qui semble se produire au cœur de la conscience collective et donc du cerveau collectif. Nos schémas mentaux sont-ils vraiment individuels ou culturels ?

Le traitement émergeant à la conscience individuelle est produit dans un espace profondément non conscient où la raison n’a pas de siège. Face à une situation complexe ou en cas de surinformation, le néocortex décroche pour laisser émerger une action « motrice » dans un espace non conscient. Un espace non conscient (qui sous tend le mental) d’une capacité bien plus grande de traitement, sans contrôle conscient de l’attention. Dans cet espace non conscient, il y a certaines actions que nous privilégions par la manière dont l’intelligence collective associe et organise certaines actions plutôt que d’autres. Les actions émergent dans quelque chose qui se révèle de l’intuition collective. La solution individuelle s‘impose d’elle-même et pourtant font partie de l’ensemble sans que nous en prenons conscience.

L’intelligence collective est l’ensemble des solutions individuelles qui s’impose avec un plaisir collectif et se relève de l’intuition collective.  Elle émerge d’une ambiance harmonieuse dans l’action et donne sens au tout. Cette connexion collective qui englobe le tout se passe dans le lien qui unit chaque individu et l’ensemble. Elle se ressent comme un fluide, un flux, une synergie. L’intelligence collective désigne donc les capacités cognitives d’un groupe résultant des interactions multiples entre des membres ( agents de changement).

Les organisations doivent s’adapter entre l’affirmation de leur identité collective et l’environnement contrariant qui s’impose à eux. Le système cherche à exprimer son identité et son appartenance pour donner un sens à l’action dans une finalité intentionnelle.  Cela pose le principe de l’évolution. Si des agents de changement évoluent, l’équipe évolue, le tout évolue, le système évolue. Des agents au comportement très simple peuvent ainsi accomplir des tâches apparemment très complexes grâce à un mécanisme fondamental appelé synergie créative.

La clarté sur les automatismes et conditionnements provenant de l’apprentissage libère l’esprit et laisse une place importante à la créativité dans la situation d’urgence. En s’appuyant sur ces automatismes, l’esprit ose explorer de nouvelles zones de conscience non encore parcourues. Dans cette exploration, le sens de l’ensemble émerge dans le partage d’une émotion dont le traitement est bien plus rapide que le raisonnement. Nous agissons donc dans l’interaction à la fois en tant qu’individu et en tant que partie de l’action supérieure qui est l’équipe. La créativité s’associe systématiquement à l’émotion et au ressenti (à l’intelligence du corps). L’émotion collective, très contagieuse et plaisante, procède dans un espace non conscient en offrant littéralement des solutions nouvelles à appliquer dans la réalité en action.

La créativité collective fait appel à la créativité individuelle pour agir dans la réalité environnante. Sa capacité à inventer, interagit et émerge dans l’interaction entre les membres d’une équipe et avec le tout. La créativité nécessite un état de conscience particulier pour oser sortir d’une zone de confort et entrer en harmonie. Sans conscience il n’y a point de créativité accrue.

L’intelligence collective, c’est ce qui se passe quand rien n’empêche la psyché groupale de fonctionner. Elle émerge dans l’interaction, le lien à soi et aux autres, pour créer du neuf et s’auto-adapter dans l’action qu’elle représente et auquel elle s’identifie.  Elle se remarque par sa capacité à interagir au sein d’un groupe et avec l’environnement, dans un espace incontrôlable par l’élément le plus simple qui la compose : l’individu. Un individu ne peut influencer seul le système, parce que le système est plus que l’individu. L’individu n’a aucune conscience de la globalité du système. Il y a trop d’interactions entre les membres d’une équipe pour dire à chacun ce qu’il faut faire. C’est dans des règles simples entre les membres que l’intelligence collective s’exprime avec force et sens. Tous les outils favorisant l’interaction entre membre selon des règles simples et élémentaires favorisent l’intelligence collective.

Entre ordre et désordre le système recherche la quête d’une harmonie et d’une stabilité. Une sorte de phénomène de « respiration » lorsqu’elle se manifeste, organise l’ensemble en fonction d’un but en interaction entre chaque individu d’un groupe. L’harmonie interagit avec l’individu, entre les individus et l’ensemble de l’organisation. Le phénomène se joue dans un déséquilibre, entre sécurité et insécurité, pour accéder à un espace collectif harmonieux totalement inconnu des individus. Les individus le sentent mais n’arrivent pas à y mettre de la conscience. Le phénomène reste non conscient aux membres.

Un climat relationnel ne peut être perçu dans le lien qui relie chaque individu d’une équipe. Il est nécessaire  de prendre du recul, de la hauteur pour observer l’ensemble. Un regard trop proche ne permet pas de comprendre la stratégie d’action d’un groupe. Les éléments portés à la connaissance des membres d’un groupe font qu’ils ne possèdent qu’une perception partielle de l’environnement et n’ont pas conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe. L’intelligence collective réfléchit sur elle même et se passe de leaders : la psyché groupale devient le leadership du groupe.

Examiner l’intelligence collective agir entre individus et l’environnement dessine la forme d’un système complexe. Pour comprendre le phénomène, un observateur (méta coach) doit avoir une perception globale du système dans lequel chaque membre ne comprend pas la totalité. Il doit transmettre aux inidividus les informations nécessaires sur le système et où ils se situent en rapport avec la vision d’ensemble et le but à atteindre. Le rôle de l’observateur est donc de  situer l’action de chaque membre d’une équipe au regard de l’interaction. Chaque individu doit connaitre son rôle pour favoriser l’interaction et interagir avec les autres. Lorsque les éléments sont réunis, un réseau relationnel se tisse, il permet de faire converger les actions de chacun dans une stratégie redoutable d’efficacité. L’efficacité du système est la capacité de passer d’une phase (individuelle) à une autre (collective) avec agilité de façon anticipée. C’est avant tout un acte de ressenti et non conscient.

Pour bien comprendre et faire appliquer le schéma de réussite d’une équipe, il faut que chaque membre, ait la capacité de déchiffrer le jeu en action entre le tout, les individus et soi. Un langage souvent assis sur quelques règles simples et élémentaires. Sous certaines conditions particulières, la synergie créée par la collaboration fait émerger des facultés de représentations, de création et d’apprentissages supérieures à celles des individus isolés. Pour déchiffrer ses facultés et le comportement  des autres, afin d’agir ensemble, il faut accueillir de l’information, des signes corporels ou verbaux. L’intelligence collective est avant tout corporelle (inaccessible au conscient) en produisant et en recevant de l’information imperceptible au conscient sous forme de signaux faibles, en décodant les signes pour son équipe. En jouant la transparence, l’efficacité d’une équipe devient opérante.  Le jeu se passe à un autre niveau de compréhension, dans l’esprit de chaque individu, et dans un espace collectif interconnecté, se passant à un autre niveau de conscience bien plus global et collectif. Comprendre et prendre conscience du langage corporel d’un groupe lors d’une émergence de l’intelligence collective rend de grands services au groupe.

L’expression individuelle sera d’autant plus performante que le collectif est performant. Il est important de mettre en harmonie l’expression individuelle avec l’expression collective. Un collectif fort est un collectif qui favorise généreusement les talents complémentaires d’un groupe. Le sens de l’ensemble est une mise en valeur des points forts de chacun. Cela passe souvent par des prises de conscience individuelle et rarement collective. La prise de conscience collective arrive souvent après coup, jamais dans le moment. Le sens de l’harmonie ou de la résolution d’une action collective est très lié avec la sensation du corps et opère de façon efficace, équilibré, sans consommer d’énergie excessive et sans entrave. Le coach ressent souvent cet état particulier de recharge (des accus) lors d’une émergence. Une forte énergie envahit le tout.

Douée d’une volonté, d’une finalité et de quelques règles élémentaires simples, l’intelligence collective émerge dans un comportement global de l’organisation : psyché groupale, cerveau collectif, système. Des procédures et apprentissages répétés conditionnent grandement cette émergence.

L’étude de l’intelligence collective implique aussi l’étude des limites des interactions entre membres de chaque groupe.


Les exploits des ordinateurs nous émerveillent au point d’oublier qu’ils sont le produit du cerveau humain. On perd de vue qu’il s’agit de phénomènes isolés, et non l’oeuvre d’une même machine. Histoire de remettre les pendules à l’heure, Chris Chatham, un doctorant enneurosciences, décrit dix différences fondamentales entre le cerveau et un ordinateur (source : Cognitive Daily). Sans nier les avantages des ordinateurs (précision d’exécution, infatigabilité, etc.), il importe de reconnaître ce qui nous distingue. Sans doute faut-il aussi passer l’information aux élèves afin d’éviter un possible sentiment d’infériorité par rapport à la machine, surtout chez ceux qui grandissent entourés d’ordinateurs.

Il faut lire les explications de Chatham pour bien saisir toutes les subtilités qui distinguent la pensée des opérations numériques.

1. Le cerveau est analogique; l’ordinateur est numérique. Les neurones ont la capacité d’émettre des signaux dans une grande variété de modalités, contrairement à la transmission binaire (“1” et “0”).

2. Le cerveau utilise une mémoire activant des liens conceptuels. L’ordinateur, par contraste, utilise une mémoire fondée sur l’activation de bytes.

3. Le cerveau est un instrument qui opère massivement en parallèle; l’ordinateur est modulaire et sériel. Les opérations cérébrales ne sont généralement pas concentrées dans une seule partie.

4. La vitesse de traitement dans le cerveau n’est pas fixe; il n’y a pas d’horloge système.Plusieurs variables déterminent la vitesse avec laquelle le cerveau traite les signaux.

5. La mémoire de travail n’est pas comme la mémoire vive. Entre autres, la mémoire de travail ne comprend que des “pointeurs” vers la mémoire à long terme, contrairement à la mémoire vive qui utilise des données analogues.

6. Aucune distinction matériel/logiciel ne s’applique au cerveau ou à l’esprit. La pensée émerge directement du cerveau et toute modification de l’esprit entraîne un changement au niveau du cerveau.

7. Les synapses sont beaucoup plus complexes que des gâchettes électroniques. Le courant électrochimique le long des neurones permet des modulations de transmission, de même que des variables de transmission dans le vide synaptique.

8. Contrairement aux ordinateurs, le traitement et la mémoire s’opèrent dans les mêmes composantes du cerveau. L’ordinateur stocke l’information dans une mémoire, mais la traite dans une autre composante appelée “processeur”.

9. Le cerveau est un organe autorégulateur. La plasticité neuronale n’a pas son pareil dans un ordinateur.

10. Le cerveau est doté d’un corps. La complémentarité du corps accroît de façon substantielle l’efficacité du cerveau.

Bonus. Le cerveau est beaucoup plus considérable que tout ordinateur.Les combinaisons d’interaction neuronale dépassent le nombre de calculs linéaires qu’un ordinateur peut réaliser.

 


Nos modes de conscience

Nos deux modes de conscience fonctionnent simultanément l’une associée à l’hémisphère gauche plutôt verbale discret, symbolique, logique, analytique, propositionnelle, séquentielle, linéaire ,explicite et inscrite dans le temps et l’histoire, et l’autre associée à l’hémisphère droit plutôt perceptuelle, visuo-spatiale, perceptive, synthétique positionnelle, simultanée, non linéaire, éternité et absence de temps. Chaque hémisphère cérébral possède un style cognitif autonome pour lequel la réalité est appréhendée de façons propres et distinctes.

Le continuum d’ondes lentes hyper synchrone de la conscience repose sur une constellation neuronale essentielle sous-jacente des sentiments positifs allant jusqu’à l’extase. Ainsi l’extase est induite par l’utilisation de techniques qui désinhibe les constellations neuronales. Ces expériences de déconnexion produisent des changements significatifs et durables dans la personnalité et la façon de vivre.

La psychologie transpersonnelle.

Nous ne réalisons pas que notre conscience ordinaire s’appuie sur une portion extrêmement réduit du réel. Le monde matériel tel que nous le percevons et dans lequel nous fonctionnons quotidiennement n’est pas l’unique réalité extérieure et intérieure. Les sphères inconnues d’incompréhension du monde et divers royaumes et entités considérées comme imaginaires et inexistants comprennent l’existence de dimensions cachées de la réalité, habitée par formes pensées, divinités, entités, esprits ancestraux et animaux de pouvoir. C’est le seul langage accessible de notre mental pour comprendre l’incompréhensible et l’ineffable de la conscience. Etre de lumière, incarnation, vie antérieure,  esprit, fantômes, extraterrestres sont les éléments émis par notre cerveau reptilien pour aborder la réalité et l’insoutenable.  Cette compréhension de la réalité individuelle et collective est limitée par nos croyances et par nos propres limites psychiques. L’Être humains invente et découvre simultanément la réalité autour de lui et c’est en reconnaissant qu’il y a plusieurs niveaux de réalité (parfois difficile d’accès) que nous pouvons percevoir l’être humain de façon complète.

La démarche transpersonnelle donne une large place à la personne totale et reconnaît la multiplicité des états conscience et les communications au-delà de l’espace. Toutes les approches techniques qui se centrent sur les émotions, intellect, le corps, les processus de l’énergie vitale subtile, la conception du soi, la conscience, la responsabilité et la créativité peuvent servir de véhicule de base à l’action thérapeutique et de performance dans une démarche de croissance de sa propre conscience. Il n’y a donc pas une, mais plusieurs techniques précises utilisées et toutes valorisent une certaine perspective de l’humain.

La psychologie transpersonnelle élargit considérablement la gamme de comportements considérés comme sains et normaux et l’ampleur des faits considérés comme possible. Elle demeure très sensible à la dimension psychique et spirituelle de l’activité mentale. Elle considère la conscience normale et ordinaire comme étant un mode d’être défensif, contractée illimitée. La vision de soi, des autres et la vie sociale revêt alors un sens nouveau qui met en valeur la qualité du tissu des relations humaines et du contact avec la nature.

La psychologie transpersonnelle s’avère davantage efficace avec les personnes intuitives, sensible, créatrice et ouverte et prêtent à intégrer les dimensions nouvelles d’elles-mêmes. À l’inverse, l’approche transpersonnel est une démarche plus ardue chez les personnes se voulant uniquement logique, objectif, répétitives, centré sur l’extérieur.

La transpersonnel c’est la vision au-delà de l’ego. C’est une approche existentielle qui donne aux expériences de vie un sens universel. IL permet une deuxième lecture des événements et situe l’être humain comme faisant partie du tout universel où cohabitent l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Elle donne un sens différent aux évènements de la vie : retour des choses positif à une refonte des valeurs culturelles ou passage initiatique difficile à un autre niveau de conscientisation par le biais d’une épreuve.

Quels sont les fondements du coaching en hyperconscience ou d’intelligence collective?

Tout est maintenant centré sur le voyage intérieur jusqu’au fond de soi-même, l’exploration de la méditation et des expériences d’expansion de conscience et d’Eveil.

Le coaching en hyperconscience ou d’IC s’enrichit des découvertes de la psychologie moderne et y ajoute la dimension spirituelle, partie intégrante de l’être humain, au delà de tout dogme ou croyance religieuse. Nous pourrions aussi l’appeler le coaching initiatique, spirituel, de l’esprit global. De même le coaching d’intelligence collective orienté solutions dans une dynamique positive fait appel au fondement de la pensée par le bais de l’intuition.

La grande révolution a été l’apparition des psychothérapies humanistes et transpersonnelles. Grâce à elles, il est possible d’échapper aux conditionnements de sa naissance, de son enfance et de son éducation. Le psychique est principalement formé par les champs de mémoires. On se déconditionne, on régresse jusqu’à l’origine ou la fin et l’on reconstruit soi même suivant a personnalité et sa vie sur de nouvelles bases en se donnant la chance d’une seconde vie. Ainsi par la psychologie l’homme peut échapper à ses liens (névrose, phobies, obsessions, mal-être) et se libérer souvent par des décharges émotionnelles fortes.

Le coaching d’intelligence collective permet d’accéder à une dimension intérieure non encore explorée, celle du sacré ; elles retrouvent les médecines du sacré des peuples primitifs et les techniques corporelles utilisées pour atteindre à l’expérience mystique.

Ce mécanisme est celui de cette sorte de sentiment, de certitude interne, d’intime conviction, de vérité absolue, de réalité plus réelle que celle de notre champ de conscience ordinaire, et qui est irréductible à toute analyse en direct. En l’approchant de notre concept classique d’état « fusionnel » dans lequel la distance sujet/objet, fondement de notre conscience usuelle et support de notre monde trivial, ordinaire, s’estompe, se déforme et va jusqu’à disparaître…

Les expériences de vacuité, que les diverses Traditions dénomment sous des vocables variés, Samadhi, Satori, Illumination, Nirvana, Rien, vide, l’Inconnaissance, Shunyata, du Vide/intensité, du Vide/tout, du Vide/mort, du Vide/plein, d’omniprésence de la vacuité etc… sont considérées comme les prototypes de l’expérience humanistes, transpersonnelle, d’intelligence collective.

Accès aux états de clairvoyance et d’intuition au cœur des expériences extra conscientes ?

L’intuition est cette connaissance immédiate, claire et directe de la vérité, en dehors de la raison. C’est l’accès à l’inconscient collectif, le savoir direct où se trouvent toutes nos ressources créatrices.

Nous en savons plus que nous n’en n’apprendrons jamais. Il n’existe pas de gens qui savent et d’autres pas. Il n’y a pas d’élus. Quand Jung nous parle d’inconscient collectif, il parle de ces archétypes ou modèles universels de comportement, de ce réservoir infini qui n’attend qu’à être consulté.

Quelle est la spécificité du coaching en hyperconscience ?

C’est une approche qui appréhende l’individu comme un tout et traite le corps comme une entité unique et non par organes distincts, en privilégiant les interactions qui unissent le physique et le spirituel. Elle intègre les quatre dimensions de l’être humain, physique, émotive, mentale et spirituelle, pour accéder à l’harmonie. Cette nouvelle dimension permet d’inclure l’intuition, le silence et la pensée asymbolique pour aller contacter tout cet impalpable qui existe. Sa plus grande richesse est d’apporter une deuxième lecture de l’existence humaine.

Que signifie la deuxième lecture, comment aborder la réalité d’une autre façon ?

C’est une autre vision des choses. Elle transforme les épreuves en cadeaux. Vous venez de perdre votre emploi, vous êtes en colère, vous avez peur. La deuxième lecture vous conduit à vous interroger sur ce que vous venez de recevoir. Ce peut être l’opportunité de changer de travail, de trouver votre propre domaine de réalisation et de faire ce dont vous avez toujours rêvé. Il est résolument orienté dans une vision globalisante au monde.

Vous vivez un deuil, cela fait naître en vous de la tristesse, un sentiment de trahison et une impression de désarroi et de même de la colère… En deuxième lecture, au delà des frustrations de l’ego, vous tentez de trouver l’héritage, les messages, la mission peut-être que vous laisse cette personne chère par son départ physique et non spirituel. L’énergie de cet être cher demeure avec vous et son esprit veille sur vous. Vous pouvez même lui parler et lui demander de l’aide.

Une rupture affective provoque les mêmes sentiments au niveau de l’ego. En deuxième lecture, c’est l’occasion de prendre un recul, de faire un bilan, d’intégrer les enseignements de la situation et de se préparer à une autre union encore plus satisfaisante.

Quelles sont les conséquences d’une deuxième lecture ?

Si vous développez cette capacité à faire une deuxième lecture, votre existence change. Cette vision des choses permet le passage de la dimension de victime à celle de guerrier pacifique responsable.

Devenir responsable c’est aller à la rencontre des sollicitations continuelles qui nous sont offertes pour notre cheminement et notre épanouissement. La vie est faite de cycles. Le lâcher prise permet de passer à un autre cycle.

L’accès au surconscient et au niveau du supramental se réalise de plus en plus par des expériences diverses (expansion de conscience, pensée positive, visualisation créatrice, sublimation, rêve lucide, voyages à l’orée de la mort, expériences périnatales…).

À qui s’adresse le coaching en hyperconscience et transpersonnel ?

Aux personnes qui reconnaissent un minimum de place à l’élément impalpable, énergétique et spirituel dans leur vie. C’est tout ce qui fait que la vie est en nous. La connaissance de soi est la connaissance que le soi n’est pas un individu dans le monde, mais l’espace qui accueille le monde.

Croire à la dimension en une réalité essentielle pour la compréhension de l’univers qui dépasse l’entendement humain, ce n’est pas adopter des dogmes, c’est juste ouvrir son coeur et son âme. La recherche d’une union intuitive directe avec la conscience.